Peut-on allaiter avec des prothèses mammaires ?
29/10/2025
Beaucoup de femmes envisagent une augmentation mammaire avant ou après une grossesse. Une question revient alors souvent lors des consultations : l’allaitement est-il possible avec des prothèses mammaires ?
Cette interrogation est légitime, car elle touche à la fois la fonction naturelle du sein, la sécurité de l’enfant et la durabilité du résultat esthétique.
Le Dr Gebert, chirurgien esthétique à Lyon, répond ici aux questions les plus fréquentes sur la compatibilité entre allaitement et implants mammaires, en s’appuyant sur les données médicales actuelles et son expérience clinique.
Qu’est-ce qu’une augmentation mammaire par prothèses ?
L’augmentation mammaire par implants (ou prothèses mammaires) consiste à augmenter le volume de la poitrine à l’aide d’implants en gel de silicone ou en solution saline.
Cette intervention vise à corriger une hypoplasie mammaire, une malformation mammaire, une asymétrie des seins ou à restaurer le volume après une grossesse ou un amaigrissement.
Les différentes techniques de pose
Les prothèses peuvent être placées :
- Sous le muscle pectoral (loge rétro-musculaire) : la glande mammaire et les canaux galactophores ne sont pas touchés, l’allaitement est donc généralement préservé.
- Sous la glande mammaire (loge pré-musculaire) : l’accès est direct, mais reste compatible avec la production de lait dans la majorité des cas.
Le choix dépend de la morphologie, de la quantité de tissu mammaire et des objectifs esthétiques.
L’allaitement est-il possible avec des prothèses mammaires ?
Dans la grande majorité des cas, oui, il est possible d’allaiter avec des implants mammaires.
Les prothèses sont placées derrière la glande mammaire ou le muscle, sans interférer avec les canaux galactophores ni la production de lait.
La fonction d’allaitement est donc préservée.
Les études médicales actuelles
Les recherches scientifiques menées depuis plusieurs années confirment que :
- Les implants mammaires n’affectent pas la lactation ;
- Le silicone ne passe pas dans le lait maternel ;
- L’allaitement maternel est sans danger pour le nourrisson.
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), les femmes porteuses d’implants mammaires peuvent allaiter sans risque pour leur santé ni celle de l’enfant.
Quels sont les facteurs pouvant influencer l’allaitement ?
Bien que l’allaitement soit possible dans la majorité des cas, certains facteurs chirurgicaux ou anatomiques peuvent influencer la lactation.
Le type d’incision
- Incision sous-mammaire (sous le pli du sein) : c’est la technique la plus sûre pour préserver la glande mammaire et les canaux galactophores.
- Incision axillaire (sous l’aisselle) : elle ne touche pas la glande et n’affecte pas l’allaitement.
- Incision péri-aréolaire (autour de l’aréole) : elle peut parfois altérer légèrement la sensibilité du mamelon et la montée de lait, si les canaux sont sectionnés.
La position de la prothèse
Une prothèse placée sous le muscle préserve mieux la glande mammaire et favorise un allaitement sans difficulté.
La loge pré-musculaire rétroglandulaire peut, dans certains cas rares, comprimer légèrement les canaux, réduisant temporairement la production de lait.
L’état de la glande mammaire
Certaines femmes présentent une glande mammaire peu développée avant l’intervention (hypoplasie).
Dans ces cas, la production de lait peut être naturellement plus faible, indépendamment de la chirurgie.
Allaitement après augmentation mammaire : existe-t-il des risques ?
Les risques liés à l’allaitement avec prothèses sont rares et bien maîtrisés.
Voici les principaux points de vigilance évoqués en consultation :
Peut-il y avoir des complications pour le bébé ?
Aucune étude scientifique n’a démontré de toxicité du silicone ou de transfert dans le lait maternel.
Les enfants allaités par des femmes porteuses de prothèses n’ont pas de différence de croissance ni de santé par rapport aux autres.
Et pour la maman ?
- une gêne mécanique liée à la tension mammaire pendant la montée de lait ;
- une sensation d’inconfort temporaire si la peau est très tendue ;
- une légère modification esthétique du sein après l’allaitement (chute, perte de volume).
Ces effets sont comparables à ceux observés chez les femmes sans implants.
L’impact de la grossesse sur les prothèses mammaires
Pendant la grossesse, la poitrine subit des modifications hormonales et volumétriques : la glande mammaire augmente, les aréoles s’assombrissent, la peau se distend.
Ces changements sont naturels et n’endommagent pas les prothèses.
Après l’allaitement, la poitrine peut perdre un peu de volume ou se relâcher. Dans ce cas, certaines patientes envisagent une correction secondaire, comme un lifting mammaire (mastopexie) pour redraper la peau sans changer les implants.
Le Dr Gebert, à Lyon, conseille toujours d’attendre la fin de l’allaitement et la stabilisation du poids avant d’envisager toute retouche chirurgicale.
Allaiter après un lifting ou une chirurgie mammaire réparatrice
Les femmes ayant subi une réduction mammaire, une reconstruction ou un lifting mammaire peuvent parfois rencontrer plus de difficultés à allaiter.
En effet, certaines techniques de chirurgie mammaire peuvent sectionner partiellement les canaux galactophores ou altérer la vascularisation du mamelon.
Toutefois, les techniques modernes de chirurgie esthétique, comme celles pratiquées par le Dr Gebert, préservent au maximum la fonction d’allaitement.
Chaque cas est évalué individuellement avant l’intervention.
Conseils du Dr Gebert pour un allaitement serein avec prothèses mammaires
Le Dr Gebert, chirurgien esthétique à Lyon, accompagne régulièrement des patientes souhaitant allaiter après une augmentation mammaire.
Voici ses principales recommandations :
- Informer votre chirurgien de votre souhait d’allaiter avant l’intervention : cela influencera le choix de la technique (type d’incision, emplacement de la prothèse).
- Surveiller votre confort pendant l’allaitement : si une douleur inhabituelle ou une tension persistante apparaît, consultez.
- Adopter un soutien-gorge adapté, bien ajusté, pour soutenir la poitrine sans comprimer les seins.
- Hydrater la peau pendant la grossesse et l’allaitement pour limiter le relâchement cutané.
- Effectuer un suivi post-opératoire régulier après la fin de l’allaitement afin de contrôler la stabilité des implants.
Pourquoi consulter le Dr Gebert à Lyon ?
Le Dr Gebert, chirurgien esthétique à Lyon, est spécialisé dans la chirurgie mammaire (augmentation, réduction, reconstruction, correction d’asymétrie).
Son expertise lui permet d’accompagner les patientes dans des projets mêlant esthétique et maternité, en veillant à préserver les fonctions naturelles du sein, notamment l’allaitement.
Chaque patiente bénéficie d’une évaluation personnalisée, prenant en compte :
- sa morphologie,
- ses antécédents médicaux et chirurgicaux,
- et son souhait de grossesse ou d’allaitement futur.
Pour plus d’informations ou pour une consultation dédiée à l’allaitement après implants mammaires, vous pouvez contacter le cabinet du Dr Gebert à Lyon ou prendre rendez-vous en ligne.
Réponses aux questions sur l’allaitement et les prothèses mammaires
Quand est-il préférable de réaliser une augmentation mammaire si l’on souhaite allaiter plus tard ?
Il est conseillé d’attendre la fin des grossesses et des périodes d’allaitement avant d’envisager une intervention de chirurgie esthétique du sein. Cela permet à la glande mammaire de se stabiliser et à la peau de retrouver son élasticité naturelle, garantissant un résultat durable et harmonieux.
L’allaitement abîme-t-il les prothèses mammaires ?
Non. Les prothèses sont conçues pour résister aux variations de volume du sein. Seule la peau peut perdre légèrement en tonicité après l’allaitement.
Le silicone passe-t-il dans le lait maternel ?
Aucune étude n’a montré de passage du silicone dans le lait maternel. L’allaitement est donc sans danger pour le bébé.
Peut-on allaiter après un lifting mammaire ?
Cela dépend de la technique utilisée. Si les canaux galactophores ont été préservés, l’allaitement reste possible. Le chirurgien pourra le confirmer lors de la consultation préopératoire.